viernes, 15 de marzo de 2013

Pierre Dortiguier

Filosofo y analista francés. En ese país tan próximo de Sion, es una alegría saber que hay voces que se alzan.
Nombre a tener en cuenta.
Sobre la visita y discurso del terrorita Shimon Peres en bruselas ha dejado algo muy claro.
El discurso de Peres lógicamente no varía ni una coma sobre el discurso sionista, y da vergüenza ver la pleitesía que se le rinde a él y a su estado asesino.
La hipocresía es digna de ver para el que tenga estomago de tragarse más de lo mismo: que los malos son los otros. Que los asesinos son los otros. Que el peligro son los otros. Que los que matan a gente y amenazan a gente son los otros, y que por ello Europa y el mundo debe castigar y matar a los otros.
Ellos (Isarael): alma limpita


En otro ambito, pero cerquita, menciona lo siguiente en un articulo en http://french.irib.ir/.
Esa web la matarán seguro, pero mientras viva hay esperanza de que la red sea libre.

L’information qu’un  listing  existe des élites du monde médical, industriel, aéronautique, scientifique au sens large, et du personnel d’administration syrien à assassiner, par les terroristes, est donnée par Russia Today ; la chaine russe interrogeait, aujourd’hui, un frère de pilote  civil tué ; celui-ci et les familles des victimes comprennent que leurs membres ne sont  pas visés, pour une quelconque  activité proprement politique, mais à cause de  leur  intérêt et de leur  expérience au service de l’Etat national ; et non point, comme disent les Monafeghin de partout, hyperqatarisés, de leur soutien au «régime iranien» ou au  «clan Assad» !


    La chose s’est vue, en Irak, où des chercheurs en biologie ou en agriculture, des gens, donc, de laboratoire, des chirurgiens, sur leur lieu de travail, ont été abattus, au point que le chiffre impressionne, mais est chassé de la mémoire collective européenne, remplie d’autres chiffres ; le meilleur moyen de chasser un souvenir n’est-il pas de remplir sa mémoire ?

    Cette comparaison de méthode d’effondrement de l’Etat et de réduction de la nation à une vie végétative, tout comme c’est le cas de ces personnes que nous voyons subsister, dans les nombreux mouroirs de l’Occident, devrait pousser tout observateur à rechercher l’arme du crime : non pas l’objet, mais la personne ou les groupes, qui, dans ces deux pays du Croissant fertile, se livrent  à ce travail de désagrégation.

 La question se pose, déjà, à l'esprit du lecteur : à qui profite le crime ? à ceux qui ne veulent être entourés que de cimetières, pour mener leur vie de vautour.
 Un souvenir peut nous éclairer, celui d’un savant défunt, l’illustrissime atomiste allemand, Werner Heisenberg : dans son autobiographie  il parle de son lycée munichois, Maximilien, où des révolutionnaires, dans le style de ceux qui se font maintenant applaudir, par les médias et payer, par les Etats du Golfe ou le pillage de fonds gelés, comme ceux de l’ancienne Libye, avaient résolu le moyen de liquider toute future opposition, abattirent  ceux qui leur paraissaient les plus intelligents. La mauvaise herbe ne pousserait, donc, plus dans le jardin de l’avenir !

 Le même massacre se produisit, au lycée munichois, Luitpold ! Toujours, le même théorème !

  C’est ainsi qu’un savant en aéronautique, qui a fait ses études, à Toulouse, haut lieu de cette formation, a été abattu, en Syrie : était-il dans un appartement hautement sécurisé, comme on veut nous représenter les acolytes du Président Assad, craignant la pacifique colère populaire, qui s’en prend aux Bastilles syriennes ? Non pas, il fut assassiné et sa mort filmée sur vidéo,  en train de faire une partie de tennis ! Il n’avait, donc, aucune crainte à ressentir, et vivait avec la conscience tranquille de celui, selon le mot de  Voltaire, qui «cultivait son jardin» !

      Ces épisodes ne sont pas sans évoquer le meurtre de savants iraniens commis dans les mêmes conditions. Ils sont non pas connus comme des assassins, mais leur sont désignés, depuis des centres d’information, tel celui dont le Président Obama vient d’annoncer qu’il avait reçu et recevrait encore plus de soutiens financiers.

 Le monde est ainsi fait que des Américains ou Sionistes, entre deux restaurants, ou breaks, pauses, dirigent des avions drones ou des dispositifs homicides contre des Arabes ou des Pakistanais coupables d’être là, ou informent leurs correspondants en tournage de film, sur la guerre sainte, mais à balles réelles, qui tuent tel ou tel supposé, à leurs yeux, mécréant. Mais comme nous sommes dans un monde inversé, dans les ténèbres, les mécréants sont les savants, ceux qui ont des connaissances utiles aux croyants et  parce qu’ils ont étudié et appris leur métier avec foi. On leur fait verser leur sang, pour qu’ils ne puissent plus, si on nous permet cette métaphore, avoir à utiliser leur encre.

   On a parlé des deux premières guerres comme mondiales, soit, mais on a été plus exact en les déclarant totales. Cette notion a été appliquée, d’abord, à la mobilisation, en France, en particulier, car nous avions mis toutes les catégories, clergé inclus, sous les drapeaux, à la différence de nos voisins ! Mais, aujourd’hui, cette totalité est un instinct de mort généralisé, quasi surhumain et vise à l’éradication de toute fécondité, comme on jette du désherbant sur un sol !

         Retenons trois choses simples :

 1 . L’identité de la forme de guerre menée en Syrie et en Irak, comme en Iran : détruire le progrès national, au nom de l’instinct révolutionnaire, l’égalité etc.les droits de l’Homme.

 2. Le but de cette guerre est l’affaiblissement durable des peuples, qui ont démontré leur force et reçoivent, ainsi, une sanction, des mains des imbéciles. Une mise sous tutelle, un régime mandataire, avec fuite des cerveaux, qui n’auront pas reçu une balle dans la tête !

 3. Le bénéfice en est de décrier l’Islam –ou le Christianisme arabe-, le monde iranien etc..., comme incapable de produire une fleur de science et de haute civilisation, admissible au passé, mais intolérable à ceux qui organisent, coordonnent et mentent sur les objectifs de guerre.

   La licence de développement ne sera accordée qu’à ceux qui voudront se soumettre, et, tout en conservant leur intelligence, confier à autrui leur volonté. Un «Contrat social» ou pacte avec le  diable dévoreur d'âmes  !

Coherente no?

Pues no se corta con el asunto que ha hecho que la Clinton desaparezca del mapa de la mano de su archienemigo Obama, o que medio gobierno suyo haya cambiado ( básicamente donde ha dolido)



Affaire Stevens : Un 11 septembre amateur !

L’International Harald Tribune, trois jours après l’attentat contre l’Ambassadeur US, parle, touchant l’arme psychologique du crime – ce feuilleton posté sur YouTube en Arabie, d’un « directeur qui peut ne pas exister (« who may not exist ») "et a usé d’un pseudonyme s’il l’a faite", d’acteur qui ont donné l’impression de se faire piéger " (appeared to be trapsing) à travers le villes du Proche-Orient, par la technologie de l’ordinateur" !

Il va de soi que les journalistes qui attendent le sieur Basseley pour le cribler de photos et de questions à Los Angeles n’en savent pas plus sur la fabrication de l’arme antimusulmane, que le monde qui manifeste ou assiste aux protestations compréhensibles des Musulmans contre un double crime : celui de sacrilège, et à cet égard les attentats derniers contre la personne du Christ représenté de manière répugnante dans une exposition artistique n’a d’égal que les malédictions prononcées contre lui et le Prophète dans des écrits que chacun sait, mais qu’il est conseillé, par la police de la pensée ni de reproduire et pas même de nommer ! Et le second crime est d’insulter aussi une grande communauté à l’intérieur de ses frontières, par l’image du net : posté en Arabie, dit-on !




Chris Stevens devant la dépouille de Khadafi. Il vient de subir le même sort.


C’est donc un geste sans vergogne et qui a été condamné officiellement par la Secrétaire d’Etat qui a trouvé le film-vidéo écœurant et répréhensible ! La presse cependant joue son rôle et cet événement, comme celui du 11 septembre, qui aura fait moins de mort, mais n’a pas encore fini de faire des ravages, et de donner des arguments aux bellicistes sionistes de serrer les coudes et les poches des contribuables américains pour les défendre (ceux des sionistes US en revanche qui aident leur Etat de cœur se voient d’autant plus allégés d’impôts !) et aux milieux salafistes de rehausser leur blasons dans des sociétés qui comme l’Egypte – selon une formule incroyable de l’administration américaine - n’est ni alliée, ni ennemie : entendez devient un terrain d’expérience, lieu de toutes les mises en scène qui agiteront un spectre islamique aux Occidentaux trompés !

Quel rapport cependant entre des réactions naturelles de fidèles et l’univers manipulé du 11 septembre, il y a onze ans ? Un fantôme est né autrefois qui ressurgit aujourd’hui, Al Qaeda : c’est à lui qu’est attribué ce qui est un coup de main préparé, à Benghazi contre (l’Histoire le dévoilera, si c’est le cas) un Ambassadeur, J. Christopher Stevens peut-être indésirable, par un groupe d’hommes lourdement armé qui ne pouvait venir de la masse des manifestants !

Deux conséquences vont suivre, dont l’une est déjà annoncée : sous prétexte de lutter contre Al Qaeda, par Obama parlant mercredi au jardin de la Maison Blanche : "Cette attaque ne rompra pas liens entre les États-Unis et La Libye car ceux-ci ont aidé certains de nos diplomates à trouver refuge, et ils ont transporté le corps de l’Ambassadeur à l’hôpital" que celui-ci se promettait du reste de visiter, sur fond de programme d’aide. La Libye reste donc dans le camp des bons ! C’est normal : le personnel a été élu démocratiquement, entendez choisi par des comités démocratiques, de nouveaux Soviets étoilés qui savent distinguer le bien du mal !

Le problème, aurait dit Martin S. Indyk, ancien ambassadeur U.S. dans l’entité sioniste (celle de Tel-Aviv !) a bien dit que « politiquement le plus gros problème est l’Egypte », non la Libye : ceci mérite réflexion. Non pas comme le diplomate affecte de le penser, parce que le Président Morsi a tardé à condamner les quatre attaques contre l’Ambassade Us, mais parce qu’il y a un mouvement patriotique qui est contre l’influence américaine : il faut donc le neutraliser en changeant la couleur trop proche de ses soutiens monarchistes du Golfe Persique, du Mouvement des Frères Musulmans, les dissoudre dans une vague de protestation confessionnelle aux couleurs anti-impérialiste, tout en les tenant ostensiblement au dessus de la mêlée des rues, et des manifestations, est une façon de les enraciner légitimement aux yeux du peuple. La création d’un ennemi fantôme est alors le secours inattendu, le feu que le héros de légende grec Prométhée dérobe pour l’offrir aux hommes, et le mouvement extrêmiste salafiste armé ou son équivalent joue ce rôle d’illusionniste !

La première règle d’un stratège est de comprendre les mouvements que l’adversaire veut lui faire accomplir : pour les USA, il faut que le peuple musulman soit divisé politiquement et que le peuple ne découvre jamais la nature visible de ses dirigeants ; d’où le changement opéré à la tête des Etats, un peu comme chez nous par l’accession des gauches au pouvoir !

L’épouvantail Al Qaeda sert à justifier un rapprochement ou des concessions à ce que demandent les USA et demain les Sionistes ; mais cette organisation, pas plus qu’un complot pour anéantir l’Islam n’existe idéologiquement chez des Coptes ou des Chrétiens extrémistes, sauf des fous, mais cela fait partie de cet épisode du 11 septembre libyen destiné à effrayer les classes moyennes, à dévoyer vers des objectifs secondaires la colère du peuple musulman qui ne voit pas le danger pire, et que le Prophète désignait comme tel, celui de la dissension, de l’affrontement intercommunautaire, de clash des civilisations. Il est sûr que cette affaire sert considérablement la candidature d’Obama, puisque son adversaire républicain se montre très gauche en matière étrangère, commettant des bévues, par manque (provoqué ? ) d’informations !

Ce qui arrive en Egypte, disent les commentateurs US, qui rappellent, comme le New York Times, que l’Egypte reçoit, après Israël, l’aide la plus substantielle des U.SA (the largest recipient of U.S. foreign aid after Israel) . à savoir 2 billions de £ par an, est préoccupant. Cela se conçoit ! Que les USA se servent de tous les artifices, pour redorer le blason de ceux qu’il veut soumette à sa politique, et faire oublier les points obscurs d’une collaboration ancienne –sinon constante- avec des fractions de la fraternité musulmane est aussi ce qui doit retenir l’attention de ceux qui découvriront bientôt, comme pour le 11 septembre, d’il y a onze ans, les conséquences plus larges que l’Egypte et la Libye !